En septembre dernier nous avons eu le plaisir de rencontrer Dominique Morize de France Bleu dans le cadre de ses émissions radio Samedi chez vous (SCV pour les intimes). Nous avons parlé café, café vert, installations au magasin de la zone des Gravilliers… On vous laisse écouter ça (ça dure 3 minutes).
Retranscription de l’interview :
Présentateur : Il est sept heures moins le quart, nous allons à Pontarlier. Cette semaine, Dominique Morize nous fait redécouvrir cette capitale du Haut Doubs et notamment des coins assez sympas… et notamment un café. On va aller se réchauffer ce matin Dominique.
Dominique Morize : Lorsque l’on pense à Pontarlier on pense à l’Absinthe, mais figurez-vous que depuis deux générations il y a les Cafés Querry, qui viennent de s’installer dans la zone des Gravilliers. On va rencontrer Stéphane Querry.
Bonjour !
Stéphane Querry : Bonjour, vous voulez boire un petit café ?
DM : Oui, aller, le dernier de la journée ?! Votre métier… vous êtes torréfacteur ?
SQ : Oui je suis torréfacteur, oui.
DM : Deux générations donc, et vous avez succédé à vos parents.
SQ : Oui, c’est ça, ils avaient ouvert une petite boutique en 1976 rue Sainte Anne, et on a succédé avec ma femme Laurence en 1998.
DM : Vous savez comment ça s’est fait, de façon originelle, comment ils en sont venus à devenir torréfacteur ou vendeur de café ? Je ne sais pas ce qu’ils faisaient à l’époque…
SQ : Ils tenaient un bar et la petite torréfaction était à vendre. Ils ont sauté le pas en 1976.
DM : Et si on regarde justement l’évolution entre hier et aujourd’hui ?
SQ : Ah, l’évolution ! Il s’est passé pas mal de choses ! En 1976 par exemple ils ont souffert d’un problème de prix de café vert. Ils ont vraiment galéré à cette époque là. Ils ont donc diversifié l’activité pour avoir des bases solides et pour que, finalement, on puisse reprendre.
DM : Vous achetez votre café auprès d’un importateur Français ?
SQ : Oui, le dernier importateur Français indépendant, qui fait beaucoup d’efforts pour aller dans les petites plantations, et après on essaie de proposer ça à nos clients.
DM : Si on schématise très rapidement, la fabrication du café Querry ?
SQ : Un quart d’heure de torréfaction, on laisse reposer le café pendant 48h et après on le vend, soit en grains soit moulu.
DM : Et le café vert, comme vous dites, il y a une exigence particulière auprès de cet importateur ?
SQ : Il faut qu’il nous vende du café de qualité. Avant de le torréfier, on l’inspecte. Il nous envoie toujours une belle qualité.
DM : C’est l’exigence première alors.
SQ : Oui, et si la qualité n’est pas au rendez-vous on laisse le sac de côté et il le reprend plus tard.
DM : On s’interroge : comment on fait pour avoir la « patte » Querry ? Est-ce qu’il se démarque ou pas des autres cafés ?
SQ : Déjà, c’est d’avoir cet importateur qui est très minutieux et ensuite on a acheté le matériel en conséquence pour avoir une qualité constante.
DM : Donc là, si on dégrossit, on a quoi comme machines ? Elles ont des noms particuliers ?
SQ : Le torréfacteur, ça s’appelle comme la profession, équipé d’un épierreur pour enlever les cailloux qui pourraient arriver avec le café vert, et d’un pelliculier pour enlever les pellicules qui sont autour du café vert.
DM : Quelle est votre clientèle ?
SQ : Des particuliers, des entreprises, des restaurateurs, des cafetiers…
DM : C’est une installation nouvelles, ici, dans cette zone ?
SQ : Oui, on a essayé de faire un magasin qui nous correspond, lumineux, avec pas mal de choses ! Des cadeaux et tout ce qui tourne autour du café.
DM : Et avec une vue sur la fabrication du café !
SQ : Oui, il y a une vue sur la fabrication, comme ça le client peut se rendre compte de notre travail.
DM : Merci beaucoup Stéphane Querry, des Cafés Querry, Pontissaliens.
SQ : Cafés Querry, le café qui vous sourit 🙂
